Symptoms – Myriam (clip 2)

 

The frequency of the obsessive thoughts reduced as Myriam learned how to cope with them.

Transcript

Intervieweuse: Donc c’est ça on avait laissé les pensées morbides…

Oui, c’est ça, les obsessions morbides, puis là tranquillement, j’ai travaillé beaucoup avec ma psychologue, elle, elle me disait : « Qu’est-ce que tu fais quand que tu as ces obsessions-là. ». Bien moi j’étais là : « Bien j’essaie de les chasser, j’essaie de me dire : “Pense à autre chose!”, puis t’sais… », comme ça. Elle m’a dit : « Non, la façon en fait d’enlever ces idées morbides-là c’est comme de s’exposer, tout comme n’importe quel TOC si on peut dire, obsession, elle a dit, il faut que tu t’exposes. ». Dans le sens elle a dit : « Tu as une obsession, tu te vois t’échapper, bien tu la laisses passer, tu la regarde puis … Oui, ça va augmenter ton anxiété, mais plus tu vas en avoir, plus tu vas t’exposer à ça, moins tu vas en avoir finalement au bout. ». Puis c’est vrai, je me disais : « Bon, ok… ». Je n’essayais pas de dire « Aïe! Non, non, penses-y pas, penses-y pas! », non j’étais là. Elle est là, ok, je me vois faire ça, mais t’sais juste me dire bon dans la réalité ce n’est pas ça que je fais, je ne suis pas comme ça. Mais t’sais ça a un peu… Comme ça augmentait, puis là j’étais là, ok. Puis à un moment donné, ça passait. Puis j’en ai eu de moins en moins. Mais encore là, j’en ai encore. J’en ai encore. Ou me voir débouler les escaliers avec elle. Toutes des petites choses comme ça, quand je l’ai… Puis ça, ça a été le plus gros, je pense, du post-partum. Parce que je suis contente d’avoir eu de la médication quand même parce que je ne le sais pas… Puis ça, l’idée du post-partum, j’en avais parlé avec ma psychologue. Ça me hantait, j’avais tellement peur de faire un gros post-partum! Mais non, finalement, juste ces obsessions-là, mais … J’avais vraiment peur là.

 

[Translation not yet available.]


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